Mais qu'est-ce donc à la porte ?

Les deux Sanada partis, Fubuki partagea un moment de silence avec Mugetsu, comme pour faire le point chacun de leur coté de cette première matinée. Puis elle sourit toute en délicatesse et s'inclina avec grâce, ses blessures d'estompées surtout lorsque son cœur était en paix:

Voici une première journée qui commence très bien. Je souhaite que les Kamis la prolongent mille ans, pour que chacun dispose du temps dont il a besoin pour être pleinement lui-même.

Elle se redressa lentement et regarda un instant en direction des jardins avant de clore l'entretien:
Le mot d'ordre chez nous est "sois toi-même", tous ne sont pas au même niveau et beaucoup cherche et évolue à leur manière, à leur rythme. Nous restons imparfait mais faisons tout pour nous améliorer ensemble et individuellement. certains de nos amis et membres vous surprendrons peut-être, c'est pour cela que vous devez regarder ceux chez qui vous avez frappé.
Je suis à votre disposition pour une visite et répondre de mon mieux à toutes questions que vous voudrez bien me soumettre, Mugetsu-san.
Je vais aller au château pour une affaire importante pour notre avenir. Pendant ce temps, aller partout où vous pourrez entrer et n'oubliez pas le shokudou qui est un lieu à part, moins formel, c'est le domaine de notre grande intendante Chihiro-chan. Si ce que vous voyez et découvrez ne vous satisfait pas et que vous préférez chercher ailleurs votre voie, faites le moi savoir directement. A l'inverse si vous persistez dans votre demande, permettez que je sois votre ambassadrice au près des autres membres du clan. Le conseil Sanada écoute chaque avis avant de donner sa réponse définitive.

Elle s'inclina de nouveau avec la déférence dut à un égal, un samouraï bien vivant. Même si elle trouvait parfois que Samouraie parlait trop, elle avait sentit l'ouverture progressive chez son hôte et cela lui suffisait. A lui de se rendre compte des conséquences possible de sa demande et d'accepter en connaissance de cause. Car nul ne peut vivre mal à l'aise parmi ses semblables, il faut choisir vraiment et non par défaut et c'est toujours un combat tantôt quotidien, tantôt définitif.