Arrivée de Poum

Kennedy qui arriva a la fin entendu des dires qui ne lui a pas plus.....


-comment ça j'étais un homme de saidarté? c'est pure mensonge....

Je n'ai jamais été a ses services, si c'est lui qui vous a dis ca il ment, j'étais toujours été libre.

Je l'ai seulement rencontré avec fubuki, puis c'est tout n'importe qui... moi un ancien homme de saidarte..

Avec tout mes respect samouraie sensei, je ne sais pas d'où viens vos infos... qui me semble un peu.... inefficace: en tout cas pour celles-ci...


Donc je répète je n'ai JAMAIS été un homme de saidarte, j'ai jamais été sous ses bottes...

Et mon jugement est fiable, et je dis que j'étais témoins, a moins que je vous laisse faire et que je ne particperai plus a aucune activité du clan, si ca vous dérange..

Kennedy partit sans dire au revoir et partit au dojo sans rien dire de plus

Kennedy était content que son sensei le croyait. Mais il avait été prévenu de ne pas se meler d'un affaire concernant son sensei et lui.. alors il partit courir dans les murs d'enceinte jusqu'au soir...

-Bien sensei....


Et partit au pas de course.....

Il voulait à nouveau s'adresser à Poum lorsqu'il remarqua Chihiro. Il s'inclina avec respect et lui sourit...

Il est jeune, plein de fougue et manque un peu d'éducation, mais je crois qu'on finira bien par lui faire entrer quelques préceptes dans le caillou à force de persévérance et de patience

En attendant, si vous avez besoin de lui pour quelques travaux d'habileté aux cuisines n'hésitez pas à venir me l'emprunter, pipelette comme il est il sera comme un coq en pâtes au milieu des jeunes filles qui vous assistent^^

Poum se releva à l'invitation de Samouraie. Il secoua la poussière qui lui collait à la peau. Il assista alors à l'intervension de Kennedy et de la mise au point de Samouraie tout en restant à l'écart. Après la dernière intervention de Chihiro, Poum redressa la tête, remercia Chihiro pour son invitation, inclina la tête et se tourna vers Samouraie :

Samouraie sensei, je suis triste de constater que vous émettiez encore des doutes à mon sujet. Je comprend très bien votre point de vue en ce qui concerne Kennedy san : comme ce dernier est mon ami, il ne saurait donc avoir un point de vue neutre.

Ceci étant dit et pour revenir à ce qui s'est passé, il ne faut pas oublier que Saidarte san ne voulait pas parler devant tout le monde. Après avoir insisté et comme il refusait toujours, je me suis dit que le mieux à faire était de régler cette histoire une bonne fois pour toute. Comme je savais pertinemment bien qu'il allait raconter des mensonges en ce qui me concerne, je le suivi en toute confiance ayant percer à jour sa stratégie.

Je comprend bien que ce que je dis ne saurais lever tous les doutes que vous entreteniez à mon égard, ma démarche ayant été naïve de ne pas avoir décelé la démarche sournoise de Saidarte.
J'en conviens.Cependant, Taira pourrait vous relater une bonne partie de la discussion que nous avons tenue. Je suis certains que du haut de ses sept ans, elle a compris bien des choses.

Toujours pour que vous preniez bien conscience de ma volonté de servir le village au mieux, j'ai contacté Tsuki pour être engagé dans les quartiers de la police. Ce qu'elle a accepté. Je vais donc entamer des patrouilles avec Kennedy san pour la plus grande sécurité de notre village.
Maintenant, je ne veux pas vous forcer la main. Si vous ne pouvez m'accorder votre confiance, j'en serais désolé mais continuerais ma route d'une autre manière

Poum s'inclina devant Samouraie sensei en signe de respect.

Fubuki n'avait rien raté des différents échanges ni la variété des interventions, ni leur contenu et le passage de Chihiro-chan lui réchauffa un peu le cœur. Samouraie-san est vraiment un bon senseï, il agit avec calme et autorité, j'espère que ses kohai et les autres guerriers sauront l'apprécier à sa juste valeur. Poum-san a l'air posé et sur de lui, il a fait ce que nous avons demandé. Le temps est donc venu pour le clan de décider. Telles étaient ses pensées, elle écrivit donc un court rapport sur le postulant pendant que Poum répondait à Samouraie. Elle se tourna vers ce dernier et dit;

Samouraie-san, le temps que vous mettiez définitivement au clair la situation de Poum-san, elle sourit à l'aspirant, j'ai une dernière question à lui poser; elle fit une courte pause et demanda au jeune homme, pour vous qu'est-ce qu'un clan? qu'est-ce que faire parti d'un clan au quotidien?

Elle attendit tranquillement la réponse après avoir confié à sa petite Sen le rouleau qu'elle avait préparé...

Poum s'inclina devant Samouraie sensei et le remercia pour ces paroles explicites. Il en fut réconforté d'entendre ses paroles. Il se retourna après avoir demandé la permission à Samouraie de pouvoir répondre à Fubuki :

Fubuki Dono, J'ai souvent observé la nature comme nous le préconise notre religion. cette observation est très utile pour en retirer les sagesses nécessaires à l'évolution de l'homme. Or, il s'avère que si le petit panda a besoin de sa famille pour se développer, appendre sa vie de panda, il n'en est pas moins vrais qu'il doit être attaché au groupe en grandissant et obéir aux règles édictées par ce dernier.
Il en découle que c'est beaucoup plus la vie sociale que la vie personnelle des Japonais qui est imprégnée de shinto. Cette religion, je la défend. Tel est mon destin.
Or, vous n'êtes pas sans savoir que j'ai été contraint de quitter mes parents bien jeunes sans avoir absorbé tous leurs enseignements. Mon vieux sage a essayé de parfaire mon éducation. S'il a réussi dans beaucoup de domaines, il n'en est pas moins vrais que cette relation s'est terminée trop vite et brutalement.

Après cette épisode et avant de gagner cette ville, j'ai effectué un pèlerinage dans les montagnes et là les kamis m'ont parlé et m'ont rappelé La morale, très simple qui consiste à éviter les gros péchés : mensonge, meurtre, adultère etc... Mais également que l'homme n'est pas fait pour être seul.

Je suis en quête du clan qui lui seul peut m'apporter cet état, cette famille. Je sais qu'alors, je trouverai l'équilibre nécessaire, la confiance du groupe pour parfaire mon développement. Dans le clan, je servirai au mieux ses intérêts puisqu'il sera la définition même de mon existence

Poum content d'avoir pu développer ses espoirs profonds et secrets arrêta de parler et s'inclina devant Samouraie et Fubuki en les remerciant de leur patience car il avait beaucoup parlé. Il attendit la suite

La grande prêtresse était arrivé de son pas de velours depuis un petit moment déjà, ayant été avertie de l'arrivée à l'entrée du clan de l'apprenti moine-combattant. Elle avait écouté toute la conversation en silence, plus particulièrement axée sur ce qu'il disait concernant la religion. Effectivement, sa formation religieuse était loin d'être terminée, mais elle savait aussi qu'elle se devait de préparer minutieusement ses prochains déplacements et que jamais Nobushige-sama ne la laisserait partir sur les routes sans être certain qu'elle soit bien protégée, c'est un sujet qu'ils avaient abordé plus d'une fois ensemble, il lui avait même laissé entendre que lui aussi se devait de faire le tour des daymios prochainement.
Les escortes faisaient également partie des missions de ces moines combattants, la jeune prêtresse le savait pertinemment.
L'aspirant moine-combattant lui paraissait néanmoins digne de confiance et elle s'était proposée en d'autre lieux pour être l'une de ses mentors puisqu'au niveau de la religion, c'est avec elle qu'il devrait s'entretenir.

Aussi écoutait-elle avec attention sans interrompre le chef des guerriers.



En deuil de sa jeune soeur Mysaki

Fubuki perçu un regard sur eux tous, un regard qui lui faisait du bien, comme un baiser de l'astre nocturne qui veille et donne une lumière différente sur le monde et sur chacun. Kaolyn-sama était là. Depuis longtemps? Elle seule pouvait le dire. La fille d'Amateratsu ne la remarquait que maintenant, peut-être parce qu'il fallait conclure l'entretien très prometteur et donc demandé à la Grande Prêtresse son avis sur le "moine-combattant", comme Kiyomi devait rencontrer chaque prétendante à la carrière de geisha.
La jeune femme restait en retrait, Fubuki en tint compte et comme pour le reste, Samouraie était visiblement du même avis qu'elle:

Poum-san, vos réponses sonnent vrai à mes oreilles et nous permettent d'entrevoir beaucoup de votre caractère, de vos connaissances et de vos aspirations, qui sont en harmonies avec l'identité du clan Sanada. Avec Samouraie-san nous avons explorer la partie guerrière de votre vocation. Nous sommes tous d'accord pour dire qu'il vous faut encore vous former dans les arts de la guerre et de la paix et que nous pouvons vous y aider. Elle sourit, bien que notre chef des ko yuushi semble très intéressé par votre formation, le conseil Sanada doit encore donner son aval. Chacun doit avoir un maître qui lui corresponde et nous avons plusieurs guerriers expérimentés.

Elle fit une pause, elle ne doutait aucunement des qualités de Samouraie, mais il avait déjà Kennedy à s'occuper, plus la petite Taira, plus Mahiro, plus les guerriers...

Maintenant il nous faut l'avis d'une personne du domaine religieux, puisque vous êtes un moine-combattant. Pour cela nous avons le privilège de pouvoir nous tourner, et elle fit le geste correspondant en direction de Kaolyn et se leva pour un profond salut, vers la Grande Prêtresse d'Otomo, Kaolyn-sama.

Ayant fait son devoir elle laissa toute la place à cette dernière.

Poum avait écouté avec attention les propos de Fubuky-dono. Il la remercia du fond du coeur pour ces propos emplis de sagesse.

N'osant rien faire ni rien dire, il se tourna vers la Grande Prêtresse et s'inclina respectueusement en signe de respect. Et il écouta

Poum remercia la Grande Prêtresse pour ses attentions et prit la parole :

« Kaolyn-Sama,

Les questions que vous me posez peuvent être longues à expliquer. Mes réponses ne sauraient être qu’imparfaites face à un tel débat. Ceci étant dit, je m’excuse au préalable de la longueur de mes propos. »

Poum s’inclina et demanda du regard la permission de continuer. Ayant reçu un encouragement il continua en ces termes :

« Je vais débuter par une citation d’un de nos vénérés maîtres : « L’homme vient au monde tendre et souple ; à sa mort, il est dur et figé. Les plantes fraîches sont délicates et pleines de vie ; mortes, elles sont rêches et desséchées. Le figé et l’inflexible sont l’élève de la mort, tandis que le doux et le souple sont l’élève de la vie. Une armée qui ne sait pas s’adapter ne remporte jamais une bataille. Un arbre qui ne se plie pas se brise facilement. Ce qui est dur et fort périra ; ce qui est doux et faible durera. ».

Cette citation a parcouru les siècles avant nous et en a fait un fondement aussi important de notre religion que la lignée impériale du japon descendant des dieux.

Mon vénéré sage, m’a enseigné les textes sacrés : le Kojiki et le Nihon Shoki, qui rassemblent en eux les secrets de notre peuple : la filiation entre les dieux et nos empereurs. Et en particulier, l’empereur Jimmu, fondateur de notre dynastie, je cite de mémoire :

Après avoir été banni du ciel, le dieu Susanoo, frère d’Amaretsu, descendit sur terre, sauva une belle jeune fille prisonnière d’un dragon, trouva une épée magique dans l’une des huit queues du monstre et la donna à sa sœur, Amaretsu, en offrande de la paix. Il épousa une jeune fille, construisit un palais près d’Izumo et engendra une dynastie de dieux puissants qui finirent par régner sur la terre. Le plus grand d’entre eux fut Okuninushi, le « grand seigneur du pays ». Inquiète de la puissance d’Okuninushi, Amaterasu envoya son petit-fils Ninigi dans le monde mortel pour y rétablir sa souveraineté. Ninigi était porteur de trois talismans : le miroir sacré, l’épée magique et un merveilleux joyau de fertilité. Ces trois objets devinrent les insignes impériaux et la représentation concrète de l’autorité divine de l’empereur.
Ninigi atterrit sur le sommet du Takachiho, à Kyüshü, et conclut un marché avec Okuninushi. En échange de la fidélité de ce dernier, Ninigi lui promit que sa grand-mère le reconnaitrait comme protecteur perpétuel de la famille impériale, laquelle allait être fondée plus tard par l’arrière-petit-fils de Ninigi, c'est-à-dire l’empereur Jimmu. Depuis l’époque de Jimmu, les descendants terrestres d’Amaretsu règnent sur le Japon à titre d’empereur. En descendant sur terre pour y insuffler la vie, les kami ont créer le Japon.»

Poum reprit sa respiration un moment, étonné par tant de verves. Il continua cependant son explication :

« De plus, le respect des ancêtres et le sentiment de communion avec les forces de l’univers et les générations passées sont les bases spirituelles du Shinto. La priorité est accordée au groupe et à la solidarité. Le Shinto insiste depuis des siècles sur la vénération des esprits ancestraux, le respect de la solidarité familiale et clanique. Un autre aspect d’égale importance est la tradition mettant l’accent sur la pureté personnelle et rituelle, sur la vénération de la nature.

Or ces aspects familial et clanique me sont particulièrement inconnus du fait de mon histoire. Mais il est une citation importante à ne pas perdre de vue : ‘ un simple miroir, suspendu dans le sanctuaire, vient constituer l’essentiel du mobilier. La présence de cet objet s’explique aisément : Lorsque pour prier, vous vous tenez face au sanctuaire, c’est votre propre image que vous voyez se refléter sur la surface dansante et ainsi, cet acte de foi est comme l’antique injonction delphique : « connais-toi toi-même »’ »

Poum reprit de nouveau sa respiration et trempé de sueur par sa volonté d’allez jusqu’au bout, reprit :

« Après vous avoir parlez de mon initiation spirituelle, la deuxième question que vous me posiez était de savoir pourquoi un moine-combattant plutôt qu’un guerrier. Ceci s’explique aisément par nos croyances. En effet, les kami possèdent un caractère ambigu : tous possèdent un ‘esprit de violence’ qu’il faut se concilier ou neutraliser par des rites appropriés. C’est ainsi que les contacts avec la mort, le sang, les excréments provoquent des souillures faisant obstacle à l’illumination et donc au salut de l’homme. De plus, de nombreux exemples montrent que l’on peut être frappé par le tatari pour peu que l’on ait empiété, fût-ce inconsciemment, sur le domaine s’un kami.

Le rôle du moine dans ce cas est de gérer ces souillures : dans certains cas et notamment quand la souillure est due au contact de la mort, il convient d’observer certaines abstinences. Purifications et abstinences sont également recommandées à titre préventif lorsqu’on prévoit un contact inéducable avec un kami. D’autres sont destinés à conférer à celui qui en use un pouvoir contraignant sur le kami. Là est la place du prêtre du Shinto. »

Poum sut que ce qu’il allait ajouter ne serait peut être pas accepté comme tel. Mais courageusement, il continua sa profession de foi :

« Il en découle un évident savoir qui donne aux prêtres-combattant un rôle essentiel par rapport aux samouraies et guerriers. Ils sont les seuls à pouvoir les protéger des magies infligées par les mauvaises humeurs des kamis. »

Poum regarda respectueusement la Grande Prêtresse et finit par ces paroles :

« Je manque de la totalité de la formation et de guerrier et de moine, mes parents et mon vénéré sage n’ont pas eut beaucoup de temps pour les parfaire. Kaolyn-Sama, veuillez ma pardonner mon impertinence pour mes propos qui ont été si longs. Si je m’en suis permis, c’était pour ne laisser que peu de zones d’ombre quant à mes intentions. »

Poum déglutit et sentit la sécheresse dans sa gorge. Il s’inclina respectueusement devant la Grande prêtresse avec dévotion et confiant de la sagesse qu'il sentait émaner d'elle.

Au fur et à mesure que le jeune homme parlait, une lueur d'intérêt s'éveillait dans le regard de Kaolyn qui comprit vite qu'elle n'avait pas affaire à un simple novice mais que cet homme avait reçu un début de formation sans nul doute du même gabarit que celui que son grand-père lui avait inculqué depuis son enfance.
Un sourire étirait ses lèvres lorsqu'il eut terminé de parler, bien que son regard se soit assombri lorsqu'il avait parlé du tatari. Elle revenait de la montagne sacrée et en portait désormais les stygmates à vie mais cela devait rester entre elle et son kami. Le oni avait été pour cette fois maitrisé et vaincu mais longue encore serait la route.

Elle écouta Fubuki-sama et sourit en voyant Sam féliciter le jeune apprenti d'une claque dans le dos tout en se félicitant de ne pas être à sa place vu la poigne du guerrier.

Bienvenue au sein du clan Poum-san et dès que vous en aurez terminé avec votre premier entraînement en compagnie de Samouraie-sempaï, je vous attends dans mon bureau au sanctuaire. Je suis ravie d'avoir pour élève un apprenti qui semble aussi assidu et prometteur.



En deuil de sa jeune soeur Mysaki

Poum à l'écoute de toutes c'est paroles ne se contint plus de joie. Il faisait dorénavant partie de la grande famille des Sanada. La fierté se lisant dans ses yeux, il s'inclina devant ses trois maîtres afin de les honorer et de les remercier pour leurs largesses envers lui.

Il fut cependant un rien à cour de souffle après avoir été félicité de manière si rude par Samouraie. Mais sut quand même aligner quelques mots :

Honorés Samouraie-Sempaie, Fubuki-Sama, Kaolyn-Sama, c'est avec joie et fierté que je reçois votre invitation à rallier votre clan. Je vous promet solennellement faire tout ce qui est en mon pouvoir et en ma conscience pour ne jamais vous décevoir et de le défendre de toute mon âme.

Ne voulant briser ce moment intense en aucune manière, il se releva en silence et suivi le groupe un pas en arrière comme l'exigeait la préséance afin de rallier avec eux le shokudou.